jeudi 24 avril 2008

Des chioukhs de la région de Guelmim-Smara satisfait des déclarations de Van Walsum sur le Sahara occidental


Des notables et chioukhs de tribus sahraouies dans la région de Guelmim-Smara ont exprimé leur satisfaction à la suite des déclarations du représentant personnel du Secrétaire général de l'ONU, M. Peter Van Walsum dans la présentation de son rapport sur la question du Sahara devant le conseil de sécurité, selon lesquelles l'indépendance du Sahara "n'est pas une option réaliste".
Dans une déclaration à la MAP, M. Mohamed Ould Sid Bachir, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), a indiqué que bien qu'elles ne constituent pas une surprise, les déclarations de M. Van Walsum vont dans le bon sens, adopté par les grandes puissances mondiales.
De son côté, M. Lamziliki Ali, président de la Commission des affaires extérieures et de la coopération au Corcas a affirmé que les déclarations du responsable onusien sont le résultat des efforts déployés par le Maroc à différents niveaux, notamment au plan diplomatique, et de sa foi en la légalité internationale pour défendre sa souveraineté sur ses provinces du Sud.
Il a également souligné que les négociations actuelles avec le Polisario ne devront mener à rien, étant donné que les séparatistes n'ont, en réalité, aucune autonomie de décision et demeurent totalement soumis à l'Algérie, formant le voeu que la position du Conseil de sécurité évoluera dans ce sens à travers l'adoption de résolutions qui consacrent la légalité internationale et sortent cette question de l'impasse.
M. Lamziliki a, par ailleurs, appelé la communauté internationale à oeuvrer pour lever le blocus imposé aux séquestrés de Tindouf dont la situation humanitaire ne cesse de se détériorer.
Pour sa part, Cheikh El Ouali Khairi, au nom de la tribu Rguibat Lbihat et président de la commune d'Amgala, a indiqué que les déclarations de Van Walsum ont dévoilé une réalité que connaissent bien les dirigeants du Polisario et ceux qui les soutiennent, même s'ils refusent de reconnaître cette vérité, à savoir la souveraineté historique, géographique et religieuse du Maroc sur ses provinces du Sud.
La seule issue à ce conflit artificiel autour du Sahara marocain, a-t-il dit, passe par l'initiative marocaine visant à accorder un statut de large autonomie aux provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté marocaine.

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mardi 22 avril 2008

M. Peter Van Walsum : L’indépendance du Sahara occidental n’est pas une option réaliste


L'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, M. Peter Van Walsum, a déclaré, lundi devant le Conseil de sécurité, que "l'indépendance du Sahara occidental n'est pas une option réaliste", appelant les quinze à recommander la poursuite des négociations en tenant compte de la réalité politique et de la légalité internationale.

"J'ai senti le besoin de réitérer cette conclusion que l'indépendance du Sahara occidental n'est pas un objectif réalisable", car il semble, a-t-il dit, que cette conclusion aurait été éclipsée durant les pourparlers de Manhasset alors même que ce constat, "aujourd'hui encore pertinent, se trouve à l'origine du processus de négociations en cours".

Dès le départ, a rappelé l'Envoyé personnel, dans un compte rendu dont la MAP a obtenu copie, "j'ai mis l'accent sur la nécessité du respect de la réalité politique parallèlement au respect de la légalité internationale", ajoutant que ce qui importe est de parvenir à un compromis entre les deux concepts.

"Je n'accepte pas l'idée selon laquelle la prise en compte de la réalité politique constitue une concession ou une capitulation", a-t-il poursuivi lors de ces consultations à huis clos.

Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, avait, rappelle-t-on, invité, dans son dernier rapport, les parties à faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis.

Par ailleurs et dans une allusion claire à l'implication directe de l'Algérie dans le conflit du Sahara, M. Walsum attribue la persistance de l'impasse au fait que de nombreux pays trouvent assez confortable le statu quo du moment qu'il leur "épargne l'obligation de faire des choix pénibles, comme prendre parti pour l'Algérie ou pour le Maroc".

"La principale raison pour laquelle je trouve intolérable le statut quo est qu'il est trop aisément accepté, non pas seulement par des spectateurs non engagés des pays lointains, mais aussi par les partisans inconditionnels du Front Polisario, qui n'ont pas vécu eux-mêmes dans les camps, mais qui sont convaincus que ceux qui y vivent préfèreraient y rester indéfiniment au lieu d'opter pour une solution négociée en deçà de l'indépendance totale", a-t-il dit.

Evoquant le processus de négociations, M. Walsum a rappelé que les quatre derniers rounds de pourparlers n'ont pas permis d'engager de véritables négociations et que "le processus se trouve dans l'impasse en dépit d'un accord sur un 5ème round", estimant que "ce qu'il faut, c'est une orientation plus claire de la part du Conseil lui-même". "Si le Conseil ne peut faire un choix, les parties ne le peuvent pas non plus", a-t-il insisté.

Pour débloquer la situation, M. Walsum suggère ainsi au Conseil de sécurité de demander aux parties de réaffirmer leur accord de principe que "rien n'est convenu tant qu'il n'y a pas d'accord sur tout".

Il propose également qu'à "titre provisoire (par exemple pour six à neuf mois) de retirer de l'agenda des négociations les deux propositions", de négocier, cette fois réellement, sans conditions préalables, mais sur "la base de l'hypothèse provisoire qu'il n'y aura pas un référendum avec l'indépendance comme option, et que par conséquent, l'issue sera forcément en deçà de l'indépendance totale".

En outre, poursuit-il, "le Conseil pourrait annoncer son intention d'évaluer le processus à la fin de cette période d'essai".

"Si, à ce moment, il (le Conseil) perçoit les contours d'une éventuelle solution politique, il peut décider de prolonger la période d'essai, sinon, le statu quo ainsi que les positions incompatibles des parties reprendront de facto", a-t-il dit.

Dans son dernier rapport, rendu public mercredi à New York, M. Ban Ki-moon a appelé les parties en négociations sur le Sahara au réalisme et au compromis.

Il a ainsi recommandé au Conseil de sécurité, sur la base du quatrième round des pourparlers et de l'appréciation de son Envoyé personnel, de réitérer l'appel aux parties "d'engager une phase de négociations plus intenses et portant davantage sur les questions de fond" et sans conditions préalables.

Les quinze devront se réunir une nouvelle fois le 29 avril courant pour adopter une résolution prorogeant le mandat de la MINURSO.

A l'issue du 4ème round des négociations sur le Sahara, en mars dernier, les parties se sont engagées à poursuivre leurs pourparlers à Manhasset à une date à déterminer d'un commun accord.
Des délégations du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie ont pris part aux quatre rounds des pourparlers, tenus sous l'égide des Nations Unies, conformément aux résolutions 1754 du 30 avril et 1783 du 31 octobre 2007 du Conseil de Sécurité.

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mardi 15 avril 2008

Journal panaméen : la proposition marocaine d'autonomie a enclenché une dynamique d’"alternative à l'impasse actuelle" au Sahara

L'initiative marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces sahariennes a enclenché une dynamique en tant qu'"alternative à l'impasse actuelle" de ce dossier, a souligné le quotidien "La Estrella de Panama". Tout en mettant en exergue la dynamique imprimée au développement économique et social dans la région du Sahara, le journal rappelle, dans son édition de samedi, que le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé une résolution dans laquelle il a qualifié les efforts du Maroc de "sérieux et crédibles". Le journal rappelle aussi la création du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS) "dirigé par des personnalités sahraouies", dans le but de promouvoir davantage un développement tous azimuts dans cette partie du Royaume.

Le quotidien panaméen évoque, d'autre part, deux alternatives: "prolonger un drame humanitaire qui n'a que trop duré dans les camps" de Tindouf, au sud de l'Algérie, ou "mettre fin au conflit, en mettant en oeuvre la proposition d'autonomie marocaine".

A propos de la menace brandie par les "séparatistes" de reprendre les armes, qui "contredît les principes de la négociation", le journal souligne qu'"en réalité, c'est l'Algérie qui a le dernier mot dans ce différend en tant que principal soutien financier et logistique du Polisario".
"La Estrella de Panama" rappelle, d'autre part, l'existence d'un "drame humanitaire", en évoquant la situation des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, dont la vie "semble être figée dans le temps".

"Les jeunes générations sont confrontées à davantage de précarité et au plus grand désespoir", déplore la publication, ajoutant que nombreux, parmi ceux qui ont survécu à la réalité de la vie dans les camps, ont préféré regagner le Maroc ou rejoindre les pays voisins ou l'Europe.

En revanche, poursuit le quotidien, "la majorité des chefs des tribus sahraouies n'ont pas quitté la région, au sud du Maroc, où ils sont témoins d'une réalité bien différente de celle prévalant dans les camps", soulignant que les habitants des provinces du Sud sont représentés par des élus aux niveaux municipal, provincial et au Parlement.

Les chefs des tribus soutiennent l'initiative marocaine d'autonomie parce qu'elle "garantit les droits politiques, économiques, sociaux et culturels, dans le cadre de la légalité internationale" et "accusent l'Algérie de retenir, contre leur gré, leurs proches et de les priver du bien-être économique et social dont ils jouissent au Maroc", souligne le journal.

Le quotidien panaméen se fait l'écho, par ailleurs, de la préoccupation de la communauté internationale des problèmes de sécurité dans la région et ce, écrit-il, "bien avant qu'Al Qaeda n'annonce l'unification de son commandement terroriste" au Sahel.

"Outre les bases terroristes", poursuit-il, cette situation viendrait également renforcer la contrebande, l'immigration clandestine, le trafic des êtres humains, de drogues et d'armes.

Le journal rappelle que la plupart des pays latino-américains, africains et asiatiques "plaident pour une solution politique au différend" du Sahara et que, dans une "démonstration de neutralité dans le processus de négociation", ils optent pour le gel ou le retrait de leur reconnaissance de la "rasd", au moment où l'Europe et les Etats Unis "se sont déclarés en faveur" de l'initiative marocaine.

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jeudi 10 avril 2008

M. Sahel appelle l'Algérie et le Polisario à abandonner la polémique et réussir les négociations sur le Sahara

L'Algérie et le Polisario tentent depuis quelques temps d'occulter leur manque d'engagement politique dans le processus de négociations sur le Sahara, en recourant à des manoeuvres de diversion et à la polémique, a souligné le Représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, M. El Mostafa Sahel, dans une lettre au Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, rendue publique mercredi à New York.

"Depuis quelques temps, l'Algérie et le Polisario tentent d'occulter leur manque d'engagement politique dans le processus de négociation de Manhasset, en s'efforçant de détourner l'attention de la communauté internationale, vers des prétendues violations des droits de 1'homme, dont seraient victimes des personnes originaires de la région du Sahara et d'autres régions du Royaume", note cette lettre, diffusée en tant que document officiel du Conseil de sécurité.

Après avoir rappelé que le secrétariat de l'ONU a été "destinataire de plusieurs communications véhiculant ces allégations, dont les auteurs ont espéré que la répétition finirait par transformer le mensonge en vérité ", M.Sahel souligne que "le Maroc s'est refusé de s'inscrire dans cette logique et s'est abstenu de répondre à ces accusations infondées et à ces manoeuvres de diversion, préférant consacrer toute son énergie à la réussite des négociations, menées actuellement sous les auspices de l'ONU, et au processus de développement socioéconomique des populations de la région du Sahara".

Pour lever toute ambiguïté et éviter tout amalgame, le diplomate marocain a, en outre, apporté une série de clarifications concernant les éléments qui servent de leitmotiv aux auteurs de ces allégations.

A cet égard, il rappelle que le Maroc, dans le cadre de la mise en oeuvre de son projet de société moderne et démocratique, a entrepris des réformes profondes et a réalisé des progrès importants, connus et reconnus, en matière des droits de l'homme.

"Le Royaume, qui a incorporé dans sa Constitution le respect des droits de 1'homme tels qu'ils sont universellement reconnus, a ainsi ratifié la plupart des instruments internationaux des droits de l'homme et de droit humanitaire, ou y a adhéré et s'est attaché à mettre en adéquation sa législation nationale, avec ses obligations internationales", tient à relever M. Sahel ajoutant que le Maroc coopère, en outre, étroitement et systématiquement avec les organismes et les mécanismes internationaux, notamment onusiens, des droits humains.

Il a également indiqué que le Royaume a entrepris, notamment dans le cadre de 1'Instance équité et réconciliation, d'examiner toutes les violations passées et attestées des droits de 1'homme, depuis 1'indépendance, et a assumé la responsabilité d'en indemniser, individuellement et collectivement, les victimes.

En ce sens, il rappelle aussi que "les lois et règlements en vigueur, garantissant et protégeant l'exercice des droits de 1'homme et des libertés fondamentales, sont appliqués de manière identique sur 1'ensemble du territoire du Royaume, y compris dans la région du Sahara".

Pour ce qui est des droits économiques, sociaux et culturels, M. Sahel relève que "le Royaume a consenti des efforts colossaux dans les infrastructures et dans les secteurs de l'éducation, de la santé et du logement".

"Ce qui fait qu'aujourd'hui cette région enregistre des taux de scolarisation et de couverture sanitaire supérieurs à ceux d'autres régions du Maroc", précise le représentant marocain ajoutant que, de même, dans le domaine des droits civils et politiques, les avancées sont notoires et la participation des habitants de la région du Sahara à la vie politique, économique, sociale et administrative est très active.

En outre, et à 1'instar des autres régions marocaines, la région du Sahara bénéficie, également, de 1'action des mécanismes nationaux de promotion et de protection des droits de l'homme, poursuit-il.

Dans ce cadre, 1'Ombudsman marocain (Diwan al Madhalim) a ouvert une section dans la région, tandis que le Conseil consultatif des droits de l'homme a, récemment, procédé à l'ouverture d'un Bureau administratif régional à Laayoune.

Les allégations des autres parties, qui s'inscrivent dans une stratégie aujourd'hui largement dévoilée, tentent de ressusciter, affirme l'ambassadeur, des questions considérées comme closes par les organismes internationaux compétents, telles que celles relatives aux "prisonniers de guerre", dont l'Algérie et le Polisario assument une responsabilité imprescriptible, ou celle liée à la disparition forcée pour laquelle le Royaume a consenti des efforts salués, au demeurant, par le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires, au point de présenter le Maroc comme un exemple pour les autres pays.

"Ces allégations concernent, également, 1'instrumentalisation de cas de détenus de droit commun, en recourant à la désinformation et à l'amalgame", poursuit le diplomate, précisant que ces personnes se sont rendues coupables d'actes prohibés par la loi au titre des délits de droit commun.

M. Sahel relève, en outre, que ces personnes, qui ont toutes bénéficié des garanties du procès équitable offertes par la législation en vigueur, ont recouru à des grèves intermittentes de la faim, orchestrées, de manière systématique, en relation avec des échéances onusiennes et concomitamment avec les rounds de négociation.

Contrairement aux allégations des autres parties, la région du Sahara poursuit son processus de développement socioéconomique dans la quiétude, la sérénité et 1'ouverture, note l'ambassadeur rappelant qu'ainsi, près de 1 300 journalistes représentant les médias internationaux, y compris ceux entièrement acquis aux thèses des autres parties, ont visité la région du Sahara et réalisé des reportages en toute liberté.

De même, un grand nombre de convois humanitaires, de rallyes sportifs, de caravanes, de délégations aux colloques scientifiques, aux festivals culturels d'organisations non gouvernementales - dont Amnesty International et Human Rights Watch- avec la participation de milliers d'étrangers, y ont séjourné, rappelle M. Sahel, ajoutant que de nombreux diplomates, parlementaires, hommes d'affaires, représentants d'organisations internationales et autres personnalités étrangères ont visité la région du Sahara, en toute liberté, particulièrement ces dernières années.

"Le Royaume du Maroc espère que cette mise au point lèvera définitivement les équivoques et permettra de faire 1'économie d'une polémique autant stérile qu'improductive, en faisant converger les efforts de tous vers la création des conditions les plus propices à la réussite des négociations", souligne enfin l'ambassadeur.
Et de conclure que "Le Maroc a démontré par les actes sa volonté d'enrichir la dynamique lancée par le Conseil de sécurité et s'engage à persévérer dans cette voie".

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mardi 8 avril 2008

La Commission Européenne appelée à agir pour que l'Algérie et le "Polisario" s'engagent dans le processus de règlement au Sahara

L'eurodéputée allemande Erika Mann a interpellé la commission européenne au sujet des mesures qu'elle compte prendre en vue d'amener l'Algérie et le "Polisario" à s'engager résolument dans la dynamique actuelle créée par l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie au Sahara et à "s'abstenir de toutes actions ou déclarations de nature à saborder les efforts visant à mettre fin à ce différend de longue date". Dans une question adressée récemment à l'exécutif européen, Mme Mann, membre du groupe socialiste au parlement européen, a souligné que des lueurs d'espoir ont commencé à apparaître suite à l'engagement des parties au conflit dans des négociations directes sous les auspices des Nations Unies, grâce à la présentation de l'Initiative marocaine, relevant que "le Polisario ne cesse, comme le montrent ses récentes déclarations, de s'inscrire en faux par rapport à cette dynamique positive". Cette attitude, estime l'eurodéputée, est "contraire à l'esprit des accords et arrangements signés par les parties et aux efforts déployés par la communauté internationale, et en particulier le Conseil de Sécurité, le secrétaire général de l'ONU et son envoyé personnel".

Mme Mann a mis en garde contre les déclarations des séparatistes notamment lors de leur dernier "congrès" organisé à Tifariti (zone tampon instaurée par les Nations Unies), qui appellent à la reprise des armes, à l'incitation à la violence et au peuplement de la zone située à l'Est du mur de sécurité, notant que ces déclarations, qui interviennent dans un contexte marqué par la recrudescence des actes terroristes, constituent des menaces potentielles à la sécurité et à la stabilité dans la région.
L'eurodéputée a également rappelé que l'Union européenne et ses Etats membres se sont déclarés favorables à la poursuite des négociations actuelles dans les meilleures conditions.

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lundi 7 avril 2008

Naba Deddah El Meki, membre du groupe de Gjijimat dénonce les pratiques du Polisario


Naba Deddah El Meki, membre du groupe de Gjijimat déclare à Aujourd’hui le Maroc
«Le détournement des aides humanitaires est systématique»

Naba Deddah El Meki, ex-responsable de la distribution des aides humanitaires à Tindouf, explique à ALM comment le Polisario, en parfaite collusion avec le pouvoir algérien, détournait les aides humanitaires destinées principalement aux séquestrés.

ALM : Que se passe-t-il vraiment dans les camps de Tindouf ?
Naba Deddah El Meki :
J’ai vécu dans les camps de Tindouf de 1979 à début 2008. Durant toute cette période, j’ai exercé différentes fonctions : responsable du Bureau de la jeunesse, enseignante et caporal. La situation est tout simplement catastrophique, la direction du Polisario profite du conflit alors que la majorité des séquestrés vit dans la nécessité et le besoin absolus. Pire, ces derniers sont devenus un instrument pour solliciter la charité des ONG internationales.

ALM: Comment la direction du Polisario parvient-elle à obtenir les aides humanitaires ?
Naba Deddah El Meki :
La direction du Polisario a construit des fortunes colossales en utilisant les séquestrés. Elle recourait à une description effrayante de la situation dans les camps, pour obtenir des aides, et qui sont par la suite détournées de leurs objectifs initiaux. Cette direction procède à la distribution d’une petite partie de ces aides, alors que le reste est acheminé vers la Mauritanie, l’Algérie, et le Mali, pour être revendu sur le marché noir. Le temps est venu pour éclairer l’opinion publique internationale sur la destination réelle des aides humanitaires qui ne font qu’enrichir davantage les riches du Polisario au détriment des séquestrés. Les membres les plus influents du front ont aujourd’hui des comptes qui se chiffrent en millions de dollars dans les banques européennes, ainsi que des résidences luxueuses en Algérie, Espagne et Mauritanie.

ALM: Quels arguments pourriez-vous faire valoir pour prouver le détournement des aides ?
Naba Deddah El Meki :
Les exemples sont multiples. Une fois arrivés sur place, les représentants des ONG internationales demandent à rencontrer ceux à qui les aides devront être destinés. Les responsables du Polisario les mettent en contact avec des jeunes filles, encore mineures, mais qui se font passer pour des mères de familles, qui se composent de six membres ou plus. Ces filles sont choisies parmi celles qui sont proches des membres de la direction du front. Parfois, des personnes exercent sur elles des pressions pour garantir leur silence. Les Algériens sont également associés à ces opérations d’escroquerie, et je peux vous assurer qu’annuellement 200 à 300 caravanes transportant des aides (jeux d’enfants, couches, parfums) offertes par des ONG espagnoles, une fois arrivées en Algérie, sont reconduites vers des entrepôts de certains des hommes puissants des renseignements algériens, en parfaite intelligence avec la direction du Polisario.

ALM: Pourriez-vous citer à titre d’exemple des opérations de détournement dont vous avez été témoin ?
Naba Deddah El Meki :
Il y a l’affaire du scanner médical offert à la population de Tindouf par une ONG suisse, et qui a été transporté puis revendu en Mauritanie, par un haut responsable du Polisario. Des membres de cette ONG étaient venus après pour l’installer, mais ils ne l’ont pas trouvé. Le scanner avait disparu. Inquiets à l’idée que ce scandale nuise à leur image devant l’opinion publique internationale, les dirigeants du Polisario ont dépêché une troupe de l’armée à Zouerate en Mauritanie pour récupérer le scanner et le ramener aux camps. Il y a aussi le cas d’une ONG italienne, qui a financé la construction d’un hôpital pour un milliard et 400 millions de dinars algériens. C’était un vrai scandale. Lors de son inauguration, les Italiens ont été choqués de voir que l’hôpital ne correspondait pas à ce qui devait être fait, ils ont compris que leurs fonds ont été détournés de leur objectif, pour être versés sur les comptes de certains membres de la direction du Polisario. Cette opération d’escroquerie a été menée par Bouchraya Bayoun, qui est aujourd’hui représentant du Polisario en Espagne.

ALM: Comment remédier à cette situation ?
Naba Deddah El Meki :
Les ONG internationales doivent assumer leur responsabilité. Elles doivent procéder par elles-mêmes à la distribution de ces aides aux ayant droits, ou les suspendre en attendant de mettre en place des mécanismes de contrôle pour s’assurer de leur destination. La direction du Polisario a développé tout un système qui lui permet de masquer la réalité, et induire en erreur les médias étrangers, comme le fait de gonfler le nombre des personnes vivant dans les camps, qui ne dépasse pas les 50 mille personnes, et que le Polisario prétend être aux alentours de 200.000.

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